Devenir photographe aérien professionnel...
Photographe aérostier: un métier peu connu
Le métier de photographe aérien par ballon captif (photographe aérostier) a été inventé en Europe au début des années 2000. Cette profession est classée sous le code ROME 21131 (Dénomination: Photographe aérien).
En 2011, on dénombre une centaine de photographes aérostiers professionnels sur le territoire français. Les deux tiers d’entre eux sont des indépendants, le dernier tiers correspond aux franchisés. La plupart des indépendants sont regroupés dans un syndicat professionnel : L’UFPA (Union des Photographes Aérostiers).
Le marché de la photographie aérienne par ballon en France
Le marché de la photographie aérienne par ballon captif représente un chiffre d’affaires estimé à plus de 10 millions d’euros avec une croissance annuelle d’environ 15% estimée.
Photographe aérostier : une profession en plein essor
Le prix des carburants et la prise de conscience environnementale, font que les moyens de prises de vues traditionnels (avions, hélicoptères) sont moins sollicités. Le ballon captif et le mât télescopique offre alors une alternative intéressante. L’activité de photographe aérostier est donc en continuelle croissance.
Les applications de la photographie aérienne:
La photographie aérienne offre une vision d’ensemble d’un événement, d’un lieu ou encore de structures.
C’est un marché porteur où les possibilités sont infinies, voici un exemple des applications possibles :
• Immobilier / Architecture (projets et existants)
• Sociétés / Industries
• Communications / Événementiel
• BTP / Urbanisme
• Tourisme et patrimoine
• Assurances
• Mais aussi : les particuliers, l’archéologie, les collectivités, l’armée, cartographes, etc.
Chaque mission ou reportage est unique, le système de photo par ballon captif vous permet de faire participer le client !
Et la concurrence des autres moyens de prise de vues ?
Photographies aérienne par Avions / Hélicoptères
Ils ne sont pas vraiment des concurrents directs, ils travaillent par lots (villes ou commune complètes) à des altitudes bien différentes du ballons (les angles de vues sont aussi très différents). On ne photographie concrètement pas les mêmes choses avec un ballon ou avec un hélicoptère.
ULM/Parapente/Pendulaire/Para-moteur
Si il est vrai qu’il s’agit de concurrence direct en zone rurale, cette pratique est interdite dans les zones urbaines. Éventuelle risque de perte de matériel en vol.
Cerf-volant
Avec le cerf-volant on s’approche du rendu offert par une photo prise par ballon, mais les contraintes techniques (force et stabilité/ vents, espace disponible, maniabilité, fort risque de casse matériel, sécurité) font que très peu de photographes cerf-volistes vivent de ce type d’activité.
Le Drone
C’est un concurrent direct du ballon captif, son utilisation est en cours de réglementation par la DGAC, cet objet volant ne pourra pas travailler dans de nombreuses zones (villes, zone commerciale ou industrielle) et peut représenter un danger en cas de chute.
Les opérateurs par ballons & mâts
Les autres opérateurs par ballon ou mât télescopique Ce sont bien entendu des concurrents directs, bien que cette concurrence soit relativement faible sur le territoire français. Notez que le ballon photo permet de travailler en toute sécurité, dans quasi-totalité du territoire (site classés/Seveso), il y a donc de la place pour tout le monde.
Le métier de photographe aérien : une profession « multitâches»
Pour devenir photographe aérien professionnel de nombreuses compétences sont requises :
• La technique photographique : repérages, réglages techniques, réalisations des prises de vues
• La maîtrise de l’outil informatique : post-traitement des images, photomontages
• Maitrise commercial : démarchage marketing, relations clientèles et taches administratives
• Maitrise logistique : organisation des déplacements, plannings et rendez-vous
La photo aérienne est une activité qui bénéficie d’un capital sympathie important, mais il est indispensable de se constituer un carnet d’adresse conséquent (fidélisation des clients en proposant des prestations à forte valeur ajoutée, une disponibilité accrue, offres spéciales pour des volumes/reportage importants, développement de produits numériques, etc).
Sans contact et sans réel investissement personnel, le métier de photographe aérien (qu’il soit par ballon, par avion, ou hélicoptère) n’est pas économiquement viable, c’est ce qui explique le fort taux d’échec lors des 2 premières années d’activités.
Notre conclusion
La profession de photographe aérostatique est une activité challengeante, mais c’est également un modèle économique éprouvé qui fonctionne ! L’investissement nécessaire est relativement faible (moins de 10 000 €), mais l’investissement personnel, comme dans toute profession indépendante, doit être conséquent. Nous sommes des professionnels de la photographie en ballon et des créateurs de technologies aériennes depuis 2002, mais avant tout, nous sommes passionnés. N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir de l’aide sur vos projets.