L’histoire de la Photographie aérienne.
Dés 1858, le pionnier Gaspard-Félix Tournachon dit « Nadar » (photographe et aérostier) prends une photographie aérienne basse altitude (80m) du Petit-Bicétre (au sud de Paris), à partir d’un ballon captif.
Les aventures de ce passionné du monde des ballons, aurait inspiré Jules Verne dans ces célébres romans (Cinq semaines en ballon, De la terre à la Lune etc.).
En 1867, Nadar, Hureau de Villeneuve et quelques autres « fêlés » d’aéronautique de l’époque fondent une revue aéronautique mensuelle nommée « L’aéronaute ». Cette revue traite essentiellement des systèmes « plus léger que l’air » mais aussi du devellopement du dévellopement du « plus lourd que l’air » (notamment de l’hélicoptère)
Le cerf volant comme support de photographie aérienne est utilisée dés 1888 par Arthur Batut. La même année, Amedee Denis testait la photographie aérienne par fusée et parachute.
En 1889, Alexandre de Kowanko, chef du corps de ballon russe, prennait des photographies aériennes à partir d’un ballon et envoyez les négatifs à terre au moyen de pigeon voyageur.
L’activité de photographie aérienne entre réellement dans les moeurs en 14-18 pour des besoins important de renseignements militaires (utilisation de ballons d’observation et d’aéroplane).
Aujourd’hui il existe de nombreux moyens permettant de faire des prises des vues aériennes, mais imaginer que ce type de prise de vue existe depuis plus de 150 ans, sans la technologie « légère » d’aujourd’hui, reste incroyable.
Insolites photographies aériennes:
Au début du XXe siècle, la reconnaissance aérienne photographique était possible, mais peu discrete car elle impliquait l’emploi d’aérostats, de cerf-volant ou de fusée.
Julius Neubronner, apothicaire allemand passionné de colombophilie et de photographie, eu alors l’idée de munir un pigeon voyageur d’une camera photographique. Le pigeon photographe était né!
Ces pigeons ont été utilisés pendant les deux guerres mondiales et jusque dans les années 1970 (Utilisé par la CIA dans la période de guerre froide)
Joli panorama, aérien et léger qui récapitule bien les principales étapes de cette profession encore méconnue, mais qui gagnerait à se faire découvrir, entre compétences technologiques et qualités esthétiques.